Les modes de transport a Maurice

Un réseau de bus très dense

Compte-tenu du prix de vente des automobiles (difficilement accessible à la plupart des Mauriciens), la majorité des habitants de l’île emprunte le bus pour se déplacer. Pour répondre à cette situation, force est de reconnaître que les autorités ont encouragé ce mode de transport et facilité la mise en place d’un réseau particulièrement dense. Il n’y a, en effet, que très peu de zones qui ne soient pas desservies et, sur la plupart des lignes, le délai d’attente entre deux bus n’excède pas dix minutes (et bien moins aux heures de pointe) !

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Se déplacer en bus à Maurice n’est donc pas une mauvaise idée, d’autant que ce mode de transport multipliera les occasions de créer des contacts avec des gens simples et, généralement, chaleureux. Ainsi, nous conseillons vivement a tous nos clients ayant loué une villa a Maurice a travers notre agence de se déplacer en bus car le but même de louer une villa a l’ile Maurice est de vivre une expérience authentique et de partir a la découverte des Mauriciens.

Pour autant, le respect de quelques règles simples pourra rendre le « voyage » plus agréable… ou plus simple :

    • Eviter les comparaisons : dans leur immense majorité, les bus qui roulent à Maurice n’auraient pas le droit de circuler sur les routes européennes… Ces vieux modèles, souvent sommairement rafistolés, aux amortisseurs inexistants, aux freins récalcitrants et aux pots d’échappement crachant une épaisse fumée noire sont, en outre, d’un confort très relatif…. Chacun est libre de monter (ou pas) dans un tel véhicule, et il serait malvenu, pour le visiteur étranger ayant choisi de se déplacer ainsi, de passer toute la durée du trajet à ironiser sur l’état du bus… D’autant que si lui a fait le choix de ce mode de transport, les autres passagers, eux, n’ont pas le choix !
    • Respecter le nombre de places prévues dans chaque rangée. Dans un grand nombre de bus, à Maurice, les places assises sont organisées en deux colonnes, celle de gauche étant occupée par des banquettes en bois prévues pour recevoir trois passagers. Celle de droite recevant une baquette plus étroite, prévue pour deux personnes. Il n’est pas rare de voir un couple de touristes étrangers occuper, à eux deux, la totalité de la banquette de gauche, conçue pour trois personnes. Cette attitude, même si elle ne provoque généralement, aucune réaction hostile, est tout de même perçue comme irrespectueuse !
    • Attention aux objets de valeur. Les Mauriciens sont, dans leur immense majorité, des gens honnêtes. Mais un bus est un lieu public comme un autre. Aux heures de pointe, quand les bus sont bondés, quelques pickpockets peuvent s’y glisser et profiter de l’aubaine que peut représenter un portefeuille mal rangé, une liasse de billets qui dépasse d’une poche… De toute façon, rappelons que le bus est un moyen de transport populaire et qu’y faire l’étalage d’une trop grande opulence est, de toute façon, malvenu…
    • Se renseigner plutôt auprès des autres passagers. Dans tous les bus, l’ « équipage » se compose d’un chauffeur et d’un receveur, ce dernier étant chargé de vendre les titres de transports. Il peut donc sembler normal et pertinent de s’adresser à l’une de ces deux personnes, par exemple pour savoir si le bus en question va bien là où vous désirez vous rendre… ou pour connaître le prix du ticket… Or, la concurrence que se livre les différentes compagnies de transport incite parfois leurs employés à faire preuve de  mauvaise foi… Par exemple en confirmant que la ligne du bus passe bien où vous le souhaitez, alors que ce n’est pas le cas… !!!! Ou à vous faire payer trois ou quatre fois le prix du ticket !

Il y a taxi…et taxi

De très nombreux taxis sillonnent les routes mauriciennes, et il n’est donc pas nécessaire de se rendre à une quelconque « station » pour pouvoir monter à bord de l’un d’entre eux : juste devant la villa que vous louez, vous pourrez, à tout moment, arrêter un taxi d’un simple signe de la main !

Mais là encore, quelques conseils préliminaires peuvent s’avérer très utiles…

    • S’assurer que le chauffeur connaît bien votre destination… A Maurice, les adresses étant indiquées de façon plutôt floue, il est fort possible, et bien compréhensible, que le chauffeur du taxi à bord duquel vous montez, ne sache pas vraiment où se situe votre destination. Or, la perspective de réaliser une course intéressante le dissuadera de reconnaître son ignorance. Et vous voilà embarqué dans la direction opposée à celle de votre destination, avec un chauffeur qui s’arrête toutes les cinq minutes pour demander son chemin… Il est donc judicieux de se faire indiquer, au préalable, un point de repère remarquable que vous glisserez innocemment à votre chauffeur. Par exemple, au lieu de simplement dire « Chemin Macumba, à Bain-Bœuf », préciser « Chemin Macumba, en face de la plage publique de Bain-Bœuf »…. Vous vous éviterez ainsi bien des désagréments.
    • Avoir une idée du prix de la course… Depuis une quinzaine d’années, une loi oblige tous les taxis d’être équipés d’un compteur destiné à la facturation des courses. Et, effectivement, tous en sont pourvus… mais aucun ne l’utilise ! Le prix du trajet est donc quelque peu… aléatoire. Il est donc IMPERATIF de fixer ce prix en montant dans le véhicule. En effet, une technique couramment utilisée par certains chauffeurs, consiste à éluder la question du tarif pendant toute la course pour, une fois à arrivé à destination, annoncer un prix exorbitant, qu’il n’est plus possible de négocier…et qui peut représenter cinq à dix fois le prix habituel ! Il est donc fortement recommandé de connaître, à l’avance le prix moyen de la course envisagée, pour pouvoir mener, dès le départ, une négociation sérieuse, autour du prix que l’on vous aura indiqué…
    • Concernant les taxis mauriciens, une autre caractéristique concerne l’existence de « taxis marrons »… Il s’agit de véhicules privés (généralement anciens et souvent en piteux état) et utilisés comme taxis collectifs clandestins… Leur tarif est généralement celui du bus et cela peut donc s’avérer particulièrement tentant. Il est, toutefois, évident que ces véhicules ne sont couverts par aucune assurance professionnelle…

Rouler en véhicule de location à Maurice

Comme partout, on peut, bien évidemment, louer une voiture pendant la durée de son séjour a l’Ile Maurice. Et comme ailleurs, les grands noms de la location (Avis, Hetrz, etc…) sont bien représentés à Maurice. Quelques sociétés locales fiables, émanations de concessionnaires automobiles ou de tours opérateurs, complètent l’offre de location de voitures. Les gammes proposées vont de la petite citadine à la berline la plus luxueuse, en passant par de puissants 4×4 ! Comme partout dans le monde, on recommandera de porter la plus grande attention à la visite du véhicule au moment où vous le prenez en charge… ne pas hésiter à signaler la plus petite éraflure, sous peine de vous la voir imputer ensuite ! Concernant ces grandes compagnies de location, elles sont réputées fiables et sérieuses, aussi bien dans l’entretien de leurs véhicules que dans le respect du contrat, ou dans les délais d’intervention en cas de panne ou d’accident !

Mais il n’est pas rare que le visiteur étranger ayant loué une villa à Maurice se voit proposé la location d’un véhicule privé… Là encore, l’argument tarifaire est souvent particulièrement alléchant (au moins deux fois moins cher que chez un loueur « officiel ») ! Mais il est aussi évident que les garanties ne sont pas les mêmes. Notre agence www.villasmaurice.mu vous recommandera des produits fiables et vous pourrez faire les démarches administratives avec le loueur sur place à votre villa.

Mais quel que soit le véhicule choisi, la conduite à Maurice s’avère… particulière ! Outre la conduite à gauche, les habitudes locales en matière de priorité, de dépassement ou de stationnement exigent une prudence redoublée !

Deux roues…pour les plus audacieux !

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On peut, aussi, sur l’île, louer des vélos, des scooters et même, depuis quelques mois de magnifiques Harley Davidson !
Le temps magnifique qui règne généralement sur l’île incite évidemment à profiter de ces opportunités. On ne saurait pourtant trop insister sur les dangers de la circulation à Maurice… La solution « deux roues » devra donc être réservée aux plus intrépides…