Activites mer

Adrénaline sous les tropiques

Dans le domaine des activités sportives et de loisir, également, l’éventail des possibilités s’est sérieusement étoffé. Les jeunes gens sportifs ou aventureux peuvent facilement y trouver de quoi satisfaire leur goût pour les sensations fortes.

En mer, tout d’abord…
Sur à peu près tout le littoral, des hors-bords surpuissants proposent des balades ébouriffantes. Fendant la houle à pleine vitesse, ils bondissent de vague en vague, soulevant d’énormes gerbes d’écume.
La plupart sont aussi équipés pour tracter bouées et « boudins », sur lesquels seuls les plus intrépides parviendront à se maintenir !

En attendant la légalisation définitive des jets skis, ici encore très controversés, la location de « Sea Karts », propulsés eux aussi par hydrojet, permet déjà d’avoir bien mieux qu’un simple avant-goût ! Extrêmement maniables, ces petites embarcations au rapport poids-puissance phénoménal, permettent toutes les fantaisies !

Plus classique, mais toujours incontournable, le parachute ascensionnel (« parasailing », en anglais) offre une vue imprenable sur les mille nuances du lagon.

Fééries sous-marines

En quelques années, l’île Maurice s’est hissée au premier rang des destinations « Plongée ». Et grâce à la variété des modes d’exploration subaquatique proposés, la découverte du « Monde du Silence » est accessible à tous !
Cela commence par les « bateaux à fond de verre ». Partout, ces canots au plancher vitré sillonnent le lagon, dont ils révèlent la beauté : coraux aux formes variées, poissons aux couleurs surprenantes…et tout cela sans même être tenu de savoir nager…

Pour une première immersion, la « marche sous l’eau » est toute indiquée : par 3 ou 4 mètres de profondeurs, un casque vitré sur les épaules et lesté par une ceinture de plomb, le scaphandrier moderne déambule parmi les poissons… et sous la supervision de plongeurs de sécurité !
Les « Scooters sous-marins » offrent la même expérience, mais assis, seul ou en tandem, sur d’étranges véhicules que l’on pourrait croire tout droit sortis de l’arsenal de James Bond…

Blue Safari, dans le Nord de l’île, permet de descendre à 30 mètres de profondeur, bien au sec, dans un sous-marin. Une expérience unique pour tous ceux qui ne veulent pas (ou ne peuvent pas) pratiquer la plonger avec bouteille !

Plonger à l’île Maurice

Découvrir, peu à peu, les structures d’une épave qui se détachent des fonds marins, survoler un récif corallien aux couleurs éclatantes, glisser le long d’un « tombant » vertigineux, observer le ballet menaçant d’une énorme murène tachetée à l’entrée de son refuge, assister aux jeux d’un groupe de dauphins, surprendre une baleine à bosse qui guide les premières brasses de son baleineau… ou plonger au centre d’une fosse où tournoie sans cesse une trentaine de requins gris…

Voilà quelques-unes des sensations inoubliables que peut procurer la plongée sous-marine dans les eaux mauriciennes ! Trop longtemps perçue comme une destination pour plongeurs inexpérimentés, l’île Maurice parvient, peu à peu, à convaincre les plongeurs les plus exigeants, que ses eaux recèlent autant de secrets que la Mer Rouge…

Trente ans d’une promotion touristique surtout axée vers une clientèle familiale ont, en effet, donné une fausse idée de la plongée à Maurice. L’étendue et la richesse de ses lagons en faisait un lieu idéal pour un baptême de plongée ou pour la formation aux premiers niveaux de qualification… Mais les plongeurs les plus qualifiés, les amateurs de grandes profondeurs et les spécialistes de la rencontre avec les « gros » (raies, barracudas, thons, marlins, requins, dauphins et baleines) évitaient les eaux mauriciennes… persuadés de ne pas trouver, ici, de quoi les satisfaire.

Au cours des dernières années, cette perception a, heureusement, bien changé ! Si les baptêmes y sont toujours aussi nombreux et si beaucoup de nouveaux plongeurs passent leurs premiers brevets ici, l’île accueille désormais aussi des plongeurs experts, ayant plongé un peu partout dans le monde… et tous sont unanimes : Maurice est bien une « destination plongée » de tout premier plan !

Des sites pour tous les niveaux

Et ce qui en fait l’attrait, c’est justement, la grande diversité des sites et la possibilité de proposer des plongées convenant à tous !

Premier niveau en poche, le nouveau plongeur pourra profiter des sites les plus colorés du lagon. Il y verra, à coup sûr, des rascasses volantes, des poissons clowns (le fameux Nemo du dessin animé !), des perroquets, des chirurgiens, des balistes, des anges et des empereurs, des poissons coffres, des murènes et des pieuvres ! Avec un peu de chance, il croisera peut-être une raie ou une tortue, un banc de carangues ou de barracudas, et même un thon ou un marlin !
Au bout de quelques plongées supplémentaires, et après avoir démontré son aisance sous l’eau, notre novice pourra même survoler le pont du Stella Maru, un chalutier japonais coulé au nord de Maurice par la MSDA. Une première épave impressionnante et particulièrement vivante : antennaires et diodons y sont chez eux, tout comme quelques très grosses murènes. Les cales et la timonerie sont devenues les habitats de beaux lutjans jaunes et de soldats rouges (poissons écureuils). Au-dessus du mât, passent souvent quelques bancs de prédateurs : carangues, barracudas, thons…

Avec un brevet de deuxième niveau, et quelques plongées de plus, le plongeur accède à des sites plus profonds, ou techniquement plus délicats…
Les épaves des remorqueurs Water Lilly et Emily, à 25 mètres de profondeur, sont réputées : chaque plongée y est différente et la faune qui les fréquente est particulièrement variée. Un site spécialement apprécié des photographes sous-marins !
De beaux tombants de la barrière de corail, agrémentés de larges gorgones aux dentelles délicates, de petites grottes, formées par l’enchevêtrement de gros blocs rocheux… tout autour de l’île, les sites accessibles sont nombreux et variés…

Rencontre avec les gros

Avec les troisième et quatrième niveaux, voilà franchie la limite fatidique des 35 mètres, celle qui ouvre la voie des plongées profondes (jusqu’à 45 m) et très profondes (jusqu’à 60 m, limite autorisée dans le cadre de la plongée de loisir) ! A ces profondeurs, la rencontre avec les gros est plus fréquente…
Pour les requins, Maurice compte une population importante de requins de récifs (pointe blanche, pointe noire et gris à queue noire). Les espèces réputées dangereuses sont plus rares, mais sur certains sites, il n’est pas inhabituel de croiser quelques marteaux, des requins taureaux ou bouledogues. Les espadons, marlins, voiliers, les thons et les daurades sont nombreux, mais généralement trop rapides pour laisser au plongeur le loisir de les admirer…
Les dauphins et les baleines s’approchent souvent près des côtes, mais le bruit des bulles produites par les plongeurs leur déplaisent et ils restent donc, le plus souvent, assez loin des hommes grenouilles.
Enfin, au large, croisent les cachalots majestueux…

Si l’on ajoute quelques « passes » particulièrement agitées, qui permettent de faire des plongées « dérivantes » très physiques, des épaves historiques, des salles sous-marines magnifiques et des tombants vertigineux, force est de constater que les eaux mauriciennes offrent bien un terrain de jeu exceptionnel pour les plongeurs de tous les niveaux. Cela commence à se savoir et, depuis quelques années, on croise ici des plongeurs du monde entier !

60 centres de plongée homologués

Près de 60 centres de plongée sont répartis tout autour de l’île ! Presque tous sont affiliés à l’école américaine PADI, mais une quinzaine sont aussi reconnus par la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS). Tous sont déclarés auprès du ministère du Tourisme (qui les inspecte régulièrement) et la majorité adhère à la Mauritian scuba-diving association (MSDA), la fédération mauricienne de plongée sous-marine, dont les règlements de sécurité répondent aux normes internationales les plus strictes !

Ajoutons à cela que si un peu plus de la moitié des centres sont intégrés aux hôtels, les autres sont indépendants. On peut donc venir à Maurice en ayant choisi un hébergement locatif (villa ou appartement), et trouver facilement un centre de plongée, sans être obligé de passer par un hôtel !

Mention spéciale pour Rodrigues

Avec seulement deux centres de plongée et une structure associative, l’île Rodrigues ne pratique pas la plongée de masse ! D’autant que si ses eaux sont bien plus poissonneuses que les eaux mauriciennes, ses sites de plongée sont également plus « sportifs »…
Rodrigues s’impose peu à peu, dans le petit milieu de la plongée sous-marine, comme la destination « sensations fortes » de la région ! Courants puissants, marées amples, présence de très gros pélagiques… de quoi séduire les plongeurs les plus aventureux… et sans la foule des stations de la Mer Rouge…

Cordonnées

Mauritian Scuba Diving Association (MSDA), fédération nationale de plongée sous-marine : (230) 454 0011

Principaux centres de plongée :

Région Nord :

Trou aux biches :

  • Atlantis Diving Center : 265 71 72
  • Divers Ocean : 265 55 52
  • Captain Mimi’s

Pointe au canonnier :

  • Mascareignes Plongées : 269 12 65
  • Euro-Divers : 209 10 00

Péreybère :

  • Octopus
  • Dolphin Diving : 263 94 28

Anse la Raie et Grand Gaube :

  • Cap Divers Ltd : 204 40 00
  • Emperator Diving Center : 253 24 89
  • Divesail legend Hotel : 204 91 91

Région Est :

Belle Mare :

  • Divesail Beau Rivage : 402 20 00
  • Blues Diving : 402 27 31
  • Dive Time Ltd : 256 77 97

Beauchamp :

  • Quayside diving : 402 22 19

Région Sud :

Le Morne :

  • Island Diving Center : 758 23 75

Région Ouest :

Flic en Flac :

  • Exploration sous-marine : 453 84 50
  • Abyss Diving Center : 453 81 09
  • Ti-Cabo Diving Center : 453 52 09

Albion :

  • Euro-Divers : 206 07 33

Balaclava :

  • Divesail Oberoi : 204 36 00

Un authentique pêcheur

Rien de plus agréable que de déguster le poisson que l’on a soi-même pêché… Et encore mieux de le faire préparer par sa cuisinière mauricienne lors d’un séjour en villa a l’ile Maurice.

Pour la « pêche au gros », la formule « classique » consiste à embarquer sur l’une des nombreuses grosses vedettes spécialement équipées. Sanglé sur sa « chaise de combat », le pêcheur luttera quelques dizaines de minutes pour monter à bord le marlin, l’espadon, le voilier, le thon, le requin, la daurade ou le barracuda qui a mordu à l’hameçon. Ces sorties tout-confort incluent un repas froid et les boissons fraîches…

Mais on peut aussi se prendre pour Hémingway et, comme le Vieil Homme, embarquer avec un pêcheur dans sa pirogue et aller au large tenter sa chance. A bord, pas de canne en fibre de verre ni de moulinet en cuivre, mais juste une ligne de traîne que l’on remonte à la main… Autant dire que pour épuiser un marlin de 200kg, il faudra quelques heures !!!

Pour le touriste séjournant dans une villa typiquement mauricienne et en quête d’authenticité, il sera facile de trouver un authentique pêcheur qui acceptera de l’embarquer dans sa pirogue pour aller relever ses casiers ou laisser traîner une ligne…

Danse avec les dauphins…

Depuis quelques années, le « Dolphin Watching » (l’observation des dauphins) connaît, depuis peu, un succès fulgurant à Maurice. Il est compréhensible que la possibilité d’aller observer de près ces animaux superbes et, pourquoi pas, de nager avec eux, à de quoi susciter l’enthousiasme. Malheureusement, cette nouvelle activité est, ici, encore très peu encadrée et donne donc lieu à des comportements abusifs. Il n’est donc pas rare de voir un groupe de quelques dauphins cerné par quinze ou vingt bateaux qui s’approchent jusqu’à frôler les mammifères marins ! Face à ces comportements stupides, quelques opérateurs ont réagi et se sont engagés à respecter des règles de conduite respectant les dauphins. Ils restent à distance raisonnable des animaux, coupent leurs moteurs lorsqu’ils s’approchent du groupe de cétacés, s’interdisent de les poursuivre lorsque les dauphins choisissent de partir, etc…Il est de la responsabilité de chaque « client » sejournant dans l’une de nos villas a l’Ile Maurice de vérifier que son skipper connaît et respecte ces règles !