Belle Mare

Terre de palaces

Située sur la côte Est de Maurice, la localité de Belle Mare concentre quelques-uns des plus beaux hôtels et villas de l’île Maurice. Signe évident de l’attractivité de cette région particulièrement gâtée par la nature !

Placée sous le régime régulier des alizés, la côte orientale de l’île bénéficie d’un climat plus clément que le reste du littoral. Les températures y sont généralement un peu moins élevées. C’est peut-être une des raisons qui incitèrent les pionniers de l’hôtellerie locale à y installer les premiers palaces. Parmi ces établissements, aujourd’hui mythiques, figure le célèbre Saint-Géran. A lui seul, il a, pendant longtemps, symbolisé toute l’élégance des « Resorts » mauriciens, et l’excellence d’un service aussi discret qu’efficace… D’autres magnifiques hôtels ont, depuis, vu le jour sur le littoral de ce même village. C’est notamment le cas (parmi d’autres) du Belle Mare Plage et de La Résidence.

Si la douceur, relative, du climat a sans doute compté dans le choix d’implantation de ces palaces, il est évident que Belle Mare compte d’autres atouts… Au premier rang desquels figure un lagon exceptionnel, ourlé d’une longue plage de sable fin ! Cet immense lagon, aux couleurs sans cesse changeantes, mais toujours sublimes, offre, à lui seul, un terrain de jeu, de découvertes et d’aventures inoubliables. De la simple baignade à la plongée sous-marine, du pédalo au jet ski, du parachute ascensionnel au kyte-surf, du bateau à fond de verre à la « marche sous l’eau », etc..

Les fours où l’on faisait cuire le corail

La longue et belle plage publique s’étire lentement au pied des filaos et des anciens fours à chaux, dans lesquels, pendant trois siècles, des générations patientes de travailleurs acharnés ont fait cuire le corail pour obtenir la chaux blanche dont on badigeonnait les murs des maisons.

Face à l’hôtel Emeraude et à son club de plongée, le récif corallien est percé d’une « passe » au courant parfois puissant. Les plongeurs de l’île la connaissent bien et les plus aguerris viennent souvent s’y laisser dériver… Ils y croisent fréquemment du « gros » : raies, barracudas, thons et requins !

Le village proprement dit, reste modeste… et les quelques restaurants ou boutiques destinés aux touristes n’y ont pas altéré la simplicité de la vie qu’on y mène. Il suffit, par exemple, de s’éloigner de quelques mètres de la route principale pour découvrir un champ d’oignons ou de piments, signe que le tourisme n’a pas entrainé, ici, de folie spéculative et que les habitants ont su gardé la tête froide. Peut-être l’effet bénéfique des alizés…